L'oisiveté est mère de tous les vices
Un vice est un défaut grave de quelqu’un, une caractéristique qui le pousse à faire des choses contraires à la loi ou à la morale. Par exemple, on parle de vice pour désigner le goût de l’alcool, de la luxure, toutes les habitudes et les pratiques mauvaises de quelqu’un. Par vice, on entend quelque chose de beaucoup plus grave que par le terme « défaut », car le vice désigne un aspect mauvais de la personnalité de quelqu’un, profondément ancré en lui-même, donc difficile à corriger.
En effet, par le travail, l'individu acquiert le sentiment de son utilité sociale, de son utilité au sein des relations d'interdépendance qui caractérisent les sociétés modernes (celles-ci sont le règne de la spécialisation, et comme le précise Emile Durkheim dans son ouvrage intitulé « De la division du travail social » (1893), le temps des « hommes universels » capables de maîtriser touts les champs du savoir -comme Pic de la Mirandole à la Renaissance- est bel et bien révolu). Mais le travail est également un moyen de réaliser les potentialités de l'individu, qui par la confrontation avec une matière (que ce soit la volonté d'autrui, des chiffres, ou des matériaux bruts) apprend à reconnaître ce dont il est capable, à accroître ses propres capacités. A la question « l'oisiveté est-elle la mère de tous les vices ? » nous répondrons donc par l'affirmative en précisant qu'elle représente de surcroît un obstacle au bonheur de l'individu. II. L'oisiveté, condition nécessaire de l'épanouissement du sujet a.