L'ordre écologique mondial de luc ferry
Luc Ferry constate que, dans la société actuelle, l'écologie est devenue un problème de civilisation et un enjeu politique très important. Le sous-titre –« L'arbre, l'animal, et l'homme », est important car l'écologie s'articule en fait sur les relations entre ces trois éléments de la nature. La distinction entre nature animale et non animale est essentielle : il est plus évident de reconnaître les droits des animaux que ceux des arbres. L'auteur tente alors d'apporter un éclairage théorique, philosophique et historique sur les racines de la pensée écologiste. L'écologie est communément perçue comme une pensée et un mouvement positifs. Luc Ferry distingue trois formes d'écologie, dont les fondements et les implications diffèrent.
L'environnementalisme, L'écologie utilitariste, La deep ecology ou la critique radicale de l'anthropocentrisme. Luc Ferry s'interroge sur ce qu'implique l'écologie, et notamment l'écologie profonde. L'auteur tente de montrer que cette pensée est difficilement conciliable avec l'humanisme et la démocratie. Quels sont donc les fondements de l'écologie ? Peuvent-ils être compatibles avec la société démocratique que les hommes ont construite?
Dans son livre, Luc Ferry s’attache à défendre l’humanisme contre le naturalisme mais, en aucun cas, il ne plaide contre l’écologie ; il réclame une écologie respectueuse de la démocratie. Et, sans cautionner en bloc le discours de Luc Ferry, certains mots résonnent en écho au combat mené par les climato-sceptiques