Nous étudierons l’organisation du territoire à l’échelle des villes. Nous verrons que ces dernières sont « malades » et nous expliquerons pourquoi. Enfin, nous étudierons le défi de la ville durable.

Les villes, et en particulier les métropoles, attirent beaucoup. Ces flux de population provoquent une extension spatiale des villes sur les villes et campagnes environnantes. En effet, l’étalement urbain amène dans les espaces ruraux périurbains de nouveaux habitants, attirés par une vie « au vert » dans une maison individuelle, ou contraints à s’éloigner de la ville, trop couteuse. Cependant ces habitants souhaitent rester proche de la ville pour y travailler et pour bénéficier des services qu’elle propose. Cette périurbanisation bouleverse ainsi la définition même de ville. On ne sait même plus ce qu’est une ville car les frontières entre les campagnes et les villes sont devenue trop floues, la continuité du bâti ne permet plus de distinguer les campagnes des villes. Ainsi, succède à la notion de ville (un espace était considéré comme une ville à partir de2000 habitants) une notion plus complète: celle d’aire urbaine. Sont considérées comme aires urbaines les communes où 40% des habitants travaillent dans l’agglomération. Grâce à cette notion d’aire urbaine, on comptabilise en 2013 82% d’urbains en France. 41% de l’espace français est organisé par une ville centre. Cependant, la périurbanisation a de nombreuses conséquences néfastes sur les villes. Tout d’abord, la pression foncière c’est-à-dire que les prix augmentent car la demande augmente. Puis, la saturation des réseaux de transport, due à des mouvements pendulaires (déplacement quotidiens entre domicile et travail) en constante augmentation. Enfin, la cohabitation difficile entre les « vrais » et les « faux » ruraux, chacun ne s’accommodant pas des manières de vivre de l’autre. Par exemple, on note un grand nombre de plainte des « faux » ruraux pour nuisance sonore car les