INTRODUCTION : L’opinion commune affirme que philosopher est à la portée de tous puisqu’il suffit de penser pour élaborer des idées, mais celles-ci ont-elles une authentique valeur philosophique, suffit-il de penser ou bien faut-il apprendre à philosopher ? C’est à ces questions que répond Hegel en critiquant la pensée de la jeunesse qui n’est pas fondée, il oppose à ces opinions la nécessité d’un apprentissage c’est à dire d’un effort, d’un travail véritable dont le sens commun ne voit ni l’utilité ni le but. L’enjeu du texte est la définition de la philosophie qui est une connaissance réelle et non un ensemble d’opinion.

L’opinion commune affirme que philosopher est a la portée de tous puisqu’il suffit de penser. Hegel répond à cela en critiquant les pensées informées. Le texte de Hegel affirme qu’il n’y a pas une philosophie riche en contenu sans être passer par l’apprentissage. Il est donc important de faire un effort d’apprentissage du contenu philosophique pour philosopher. Cependant la thèse contraire présente dans ce texte, est celle qui affirme que philosopher c’est penser par soi-même ce qui rend totalement inutile l’apprentissage. On peut donc tous penser que philosopher est a la portée de tous puisqu’il suffit de penser pour élaborer des idées, mais toute pensée personnelle a-t-elle une valeur philosophique? Comme le dit Hegel l’étude philosophique demande avant tout un apprentissage auquel nous exprimons notre idée avec celle d’un autre mais demande aussi un travail personnel avec l’idée de penser par soi-même. Ainsi ceux qui pensent que philosopher est a la portée de tous doivent se remettre en question. Nous analyserons d’abord le premier temps du texte affirmant la nécessité d’un travail d’apprentissage en philosophie. Dans un second temps on soulignera l’idée affirmant que tout apprentissage est inutile puisque philosopher repose sur l’idée de penser par soi-même. Dans un dernier temps, on critiquera les propos paradoxal énoncé par Hegel dans ce