L'école des femmes
U.F.R Lettres et Langues
Jérémy PICHON
Le Moine d’Antonin Artaud, une copie esthétique.
Compte rendu dirigé par Hélène Maurel-Indart
Mention : Master 2, Lettres et Langues.
Spécialité : Lettres modernes et littérature comparée.
TABLE DES MATIERES
Introduction 3
I. Le Moine, une œuvre scandaleuse 4 A) L’histoire 4 B) Influence et réception 4
II. La perspective d’Artaud 5 A) Une copie assumée 5 B) Un « poème du Mal » 5
III. Une traduction esthétique 6 A) Les emprunts et les divergences 6 B) L’approche linguistique 7
Conclusion 9
Bibliographie 10
Introduction
Dans le cadre de notre étude consacrée à la question du plagiat et à l’originalité d’une œuvre littéraire, nous avons voulu nous intéresser à l’approche que fit Antonin Artaud (1896 – 1947) en 1931 du Moine de Matthew Gregory Lewis (1775 – 1818), récit paru en Angleterre en 1796 et considéré comme un classique de la littérature gothique. Cette étude nous a paru stimulante car elle nous permettra de mettre en perspective les notions d’inspiration, d’adaptation et d’imitation. Notre but pendant cette étude sera de déterminer l’originalité de l’œuvre d’Artaud par rapport à son matériau d’origine, sans manquer d’en souligner les similitudes évidentes. Après tout, Artaud se réclame ouvertement du texte de Lewis ; rappelons à ce propos