l'école des femmes
Rapidement, la pièce fut la cible d'attaques, suscitées peut-être par les frères Corneille qui auraient été informés par des spectateur de la mise en scène que L’école des femmes contenait des critiques dirigés contre eux
Cette critique contre la pièce n'avait visiblement rien qui puisse inquiéter réellement Molière, et il sut habilement en tirer profit : au cours de la traditionnelle trêve de Pâques au cours de laquelle les représentations théâtrales étaient interrompues, il fit imprimer le texte de la pièce, accompagné du texte d'une autre comédie intitulée “La Critique de l'École des femmes”, dont il expliquait en préface qu'elle était une réponse à toutes ses critique.
La leçon que voulait donner Molière était bonne, sans doute, mais avec un texte pareil, cette leçon est présentée sous une forme qui n’est pas sans danger, et le poète se permet des plaisanteries, car il critique les personnes niais, sans éducation , ainsi que les personnes qui en abuses. Des jeux de mots et des expressions à la limite du grossier dû à des allusions sexuelles choquantes, par exemple à l'acte II, scène 5 « La douceur me chatouille, et là dedans remue,
Certain je ne sais quoi dont je suis tout émue. »