L'économie dominante
SECTION 1 : LA THÈSE DU SYSTÈME DOMINANT
Dans l’histoire politique économique sociale, on peut constater d’après les témoignages contemporains que des sociétés, des civilisations, des centres ont dominé un peu plus que d’autres villes, d’autres états… (Exemple : voyageur : Marco Polo, ambassadeur : Philippe de Commines décrit Venise comme la cité la plus triomphante qu’il ait jamais vu…). D’autre part, les études historiques montrent des centres dominants, le rôle de villes, des cités, cités états. Si on accepte la thèse d’un système dominant, il faut donc s’interroger sur les attributs de la puissance, de la domination. Auteurs : Schumpeter, Weber, Bairoch, Wallerstein, Braudel
Les attributs de la puissance sont nombreux et de nature très diverse. On trouve autant les facteurs productifs, les facteurs politiques, les facteurs sociaux, les facteurs juridiques que techniques …
Cet ensemble de facteur va amener une puissance à un centre (un pays, une ville), et à l’inverse les autres vont être dominés et n’auront moins de facteurs de puissance. Ces facteurs obéissent à une double condition : * Un entremêlement important entre ces facteurs de diverses natures et de divers poids (si vous maîtrisez deux facteurs, trois facteurs, c’est insuffisant). Le dominant est fort partout, il peut avoir des domaines où il est moyen, mais il est rarement faible. Les hyperspécialisés ne sont jamais dominants. * Ces facteurs doivent être coordonnés, mis en commun et actionnés ensemble. Simultanéité des facteurs. Pour que ces facteurs jouent à plein, il faut qu’ils arrivent ensemble à plus ou moins brève échéances.
Le rôle d’un organisme central est de « planifier », de « faire jointer » ces facteurs. La coordination de ces facteurs doit se faire par un état (un organisme central). En tout cas un acteur qui va faire jouer tous les acteurs ensemble. C’est à dire que sans organisation étatique, il n’y a pas de dominant. Selon les