L'économie romaine
Des trois secteurs économiques, le secteur primaire était le plus important.
En effet, les territoires de Rome étaient très vastes, suite aux nombreuses conquêtes. L'économie reposait avant tout sur la possession de vastes domaines dont une exploitation intensive permettant de tirer des revenus importants.
En dépit de l'essor de l'artisanat et du commerce, l'économie de la Rome républicaine restait essentiellement rurale. Comme ce sera encore le cas plus tard dans l'ensemble de l'Empire romain, plus de la moitié de la population s'adonnait aux travaux agricoles, assurant l'approvisionnement des villes aussi bien que des campagnes en produits alimentaires et en certaines matières premières comme la laine.
L'agriculture jouait un rôle essentiel pour les finances de l'État, car ses ressources provenaient principalement de la location des terres appartenant à l'État (l'ager publicus). Comme les villes tiraient des campagnes des ressources considérables, en nature et en numéraire – en partie par les impôts – et les faisaient servir aux travaux d'intérêts public.
Le développement des centres urbains dépendait étroitement de ce que les campagnes étaient susceptibles de produire.
À la fin du Vè siècle aCn, Rome possédait un territoire extrêmement fertile, parfaitement adapté à l'agriculture. On peut évaluer la superficie à environ 5 525 km². La Rome des début de la République avait déjà largement les dimensions d'une cité normale de l'Antiquité et disposait de ressources considérables.
Les cultures principales de la zone méditerranéenne sont les céréales, la vigne et l'olivier. La vigne et l'olivier étaient d'origine orientale, et avaient dû être introduites par les Grecs.
Les conséquences des conquêtes ont fortement influencé l'économie, notamment la répartition géographique des cultures agricoles.
Rome prélevait des impôts dans les territoires conquis. Comme une partie des impôts étaient prélevée en nature, les revenus