La Corée du Sud est, avec Hong Kong, Taiwan et Singapour, l'un des 4 dragons asiatiques. Soutenu par une très forte croissance, le PIB par habitant a fortement augmenté depuis les années 1960. Le gouvernement a favorisé l'épargne et l'investissement. Cette politique s'est faite au détriment des importations et de la consommation, en connivence avec le monde des affaires, mais aussi avec le secteur des industries lourdes. Il a soutenu les exportations, vis-à-vis notamment de la Chine. La Corée du Sud a plutôt bien récupéré de la crise économique qui a touché l'Asie en 1997, renouant avec la croissance en quelques années La construction automobile, la sidérurgie et l'électronique occupent aujourd'hui une place importante dans une économie fortement exportatrice, dont la Chine est un partenaire commercial privilégié, avec l'Union européenne. Mariant dirigisme, nationalisme et libéralisme, cette période fut l'âge d'or des chaebols (Daewoo, Hyundai, Samsung...). Avant que la crise asiatique de 1997 ne révèle leurs tares : diversification insensée, opacité, endettement hors normes, prévarication... Le choc fut rude : faillites frauduleuses, éclatement, licenciements... Les Occidentaux en profitent pour faire leurs emplettes (comme Renault Samsung ou GM Daewoo).Pourtant, le pays a su repartir. Son modèle à l'allemande ou à la japonaise, fondé sur l'export, les investissements étrangers et un gros effort de R