L'économie
Cependant, cette poussée n’est pas homogène parmi les grands blocs économiques. À l’inverse des économies avancées, la production industrielle des pays émergents est largement en expansion. La demande intérieure de ces pays contribue de plus en plus à la croissance économique du globe. En
2011 et 2012, l’économie mondiale connaîtra un atterrissage en douceur, la croissance économique revenant à sa moyenne de long terme.
• Aux États-Unis, l’incertitude a incité les entreprises à ne pas embaucher. Les gains de productivité ainsi engendrés leur ont permis de restaurer leurs profits. Par contre, le chômage de longue durée s’installe à des niveaux alarmants. L’incertitude entourant la taxation a produit une phase de faible croissance économique au deuxième semestre de 2010. La lenteur de la création d’emplois et les risques de déflation ont forcé la Réserve fédérale à une deuxième détente monétaire quantitative. Avec la levée de l’incertitude entourant la taxation, le marché du travail devrait s’améliorer graduellement l’an prochain, engendrant une accélération progressive de la demande intérieure. La croissance économique devrait atteindre 3,0 % en 2011, et
3,3 % en 2012, année du retour en force du secteur résidentiel.
• Le Canada a fait bande à part dans le G7, quatre trimestres ayant suffi pour que le PIB regagne le terrain perdu durant la récession. Cela dit, ce regain est en partie un devancement de la demande intérieure induit par des taux d’intérêt au plancher. La pause de la banque centrale, après avoir relevé le taux directeur à 1 %, n’est que temporaire. La prochaine hausse du taux directeur est attendue à la mi-2011. Une montée du huard à 1,03 $US en moyenne est prévue en 2011. Cette appréciation ne fera pas dérailler l’économie, mais limitera la création d’emplois dans les secteurs