L'égrégore
Le sujet que je vais aborder, en fait, est très lié à la notion d’humilité.
Une institution telle que la notre accumule depuis plusieurs siècles une masse de connaissances et de réflexions, de telle sorte qu’une personne qui n’en est qu’au stade de la simple initiation, doit nécessairement avoir la sagesse suffisante pour prendre conscience de tout ce qui lui faudra acquérir progressivement.
Si tôt entrer en Maçonnerie, au milieu de tous les symboles qui se sont offerts à mes yeux, la porte m’a donné envie d’en savoir plus ; c’est la raison pour laquelle j’ai choisi de travailler sur ce thème.
Aujourd’hui, vous me permettez de poursuivre ce travail au niveau de la « PORTE BASSE » et je vous en remercie.
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Au cours de la cérémonie d’initiation, je me souviens être passée par une porte basse, que j’ai vainement tentée de localiser par la suite, sans succès d’ailleurs.
Tout est symbole me direz-vous. C’est la raison pour laquelle j’ai poussé un peu plus loin ma réflexion.
La porte, nous indique le dictionnaire de la Langue Française, est une « ouverture qui permet d’entrer dans un lieu fermé ou d’en sortir ».
Avant de franchir la porte basse, porte des hommes, la première porte qui s’est ouverte devant moi, est bien celle du cabinet de réflexion, l’épreuve de la terre, où j’ai eu à rédiger des réponses aux questions concernant mon testament philosophique.
La porte étroite et basse, sous laquelle le récipiendaire, aveuglé qu’il est par le bandeau, devra se courber, ni nu ni vêtu, cou et mains enchaînés, symbolise la difficulté du passage d’une vie à une autre semblable à la naissance et à toutes renaissance, le passage du monde obscur de l’ignorance au monde de la