Une aristocrate - Analyse

1. Lecture d’un passage
L. 1-8 :
« Le mardi et le jeudi, Manuela, ma seule amie, prend le thé avec moi dans ma loge. Manuela est une femme simple que vingt années gaspillées à traquer la poussière chez les autres n’ont pas dépouillée de son élégance. Traquer la poussière est au reste un raccourci bien pudique. Mais chez les riches, les choses ne s’appellent pas par leur nom. »

2. Situer le passage
Ce passage est au tout début du livre. On a déjà eu la présentation de Renée, physique et mentale et de son travail de concierge dans l’immeuble. On connaît également son statut social et civil. On ne sait pas encore qu’elle est extrêmement intelligente mais on peut le deviner.
De Paloma, on connaît déjà beaucoup de choses aussi : son âge, sa famille, son intelligence, ses projets de suicide.
A ce stade du livre, on a beaucoup d’informations sur les personnages mais l’histoire débute à peine.
Mon passage est donc le début de l’histoire.

3. Lexique
Bourriche (l.36) : Panier pour transporter des huîtres, du gibier.
Parias (l.74) : Personne rejetée, exclue.
Linceul (l.112) : Pièce de toile dans laquelle on ensevelit un mort.
Incunable (217) : Livre imprimé avant 1500.
Scabreux (229) : dangereux/grossier.

4. Résumé du chapitre
Renée accueille Manuela chez elle comme tous les mardis et jeudis. Manuela est la femme de ménage de certaines familles de l’immeuble et la seule amie de Renée. Elles discutent de Marx en buvant du thé vert et en mangeant. Des pas se font entendre dans le hall, Pierre Arthens, un locataire, sonne à la loge de Renée pour lui faire une commission : lui apporter un paquet qu’il attend. A la demande de la concierge, il lui dit qu’il contient un incunable. Renée feinte un air dégoûté et, contente d’elle, accepte.

5. Structure
1-15 : Traquer la poussière
16-33 : Le travail de Manuela
34-42 : L’en-cas
43-57 : Les clichés
57-59 : L’aristocrate
60-69 : La malheureuse vie de Manuela
69-78 : Existence