Lorsque l'on évoque la notion de travail, comment passer sous silence l'un de ses acteurs majeurs, la femme. En effet, les femmes ont toujours travaillé. Cependant la conception masculine du travail symptomatique dans le monde occidental a contribué a vicié l'approche de cette réalité. Pendant longtemps, le travail des femmes a été jugé comme étant inférieur à celui des hommes, voir immoral. Une certaine vision de la supériorité masculine, à la fois physique et intellectuelle a dominé notre société jusqu'au début du XXème siècle. Par conséquent, la femme n'avait qu'un rôle de procréation et d'entretien du foyer.

L'évolution de la condition féminine constitue une véritable révolution qui a bouleversé notre société, ses normes et ses valeurs. Depuis l'acquisition du droit de vote, à la sortie de la seconde guerre mondiale, jusqu'aux lois sur la parité dans les années 1990, les progrès de la législation française ont permis l'émancipation des femmes. Cependant ces lois prennent beaucoup de temps dans leur mise en place et leur application. On peut aussi déplorer que ces droits fondamentaux ne soient pas innés pour les femmes. Elles doivent se battre en permanence pour faire respecter leurs droits à l'inverse de l'homme qui a une place valorisée dans la société.

Tout d'abord, nous porterons notre réflexion sur l'aspect invisible du travail des femmes durant le XIXème et même après, c'est-à-dire sur le travail domestique. Ici l'opposition est claire entre la femme qui s'occupe du foyer et l'homme qui travaille à l'extérieur. Totalement absent des statistiques pour des raisons évidentes, il touche à la vie privée et comme son adjectif l'indique elle est privée et donc cachée des regards extérieurs, ce travail est pourtant une réalité qu'il est impossible de ne pas éclairer.

De plus, l'inégalité entre les hommes et les femmes face au chômage est plus marquée chez les jeunes. En effet, on affirme souvent que les plus touchés par le chômage sont les jeunes, mais il