L'éther de glycol
Dans le milieu de l’art, la peinture a toujours été considérée comme dangereuse pour la santé à utilisation fréquente. C’est aussi le cas pour de nombreux ouvriers, artisans peintres, souffrants de graves maladies respiratoires. Je me suis alors souvenue de l’artiste Nikki De Saint-Phalle, décédée en 2002 à cause de produits chimiques contenus dans les produits qu’elle utilisait. Après une recherche, j’ai découvert qu’elle était décédée d’une maladie respiratoire liée aux vapeurs toxiques durant la préparation de ses œuvres.
[pic] Suite à cette découverte, j’ai décidé d’axer mes recherches sur les éléments chimiques dangereux contenus dans la peinture, et qui ont un impact important sur leurs utilisateurs. Y’a-t-il un élément chimique précis responsable, quels sont les enjeux précis et par quoi l’élément peut-il être remplacé pour rendre la peinture la moins nocive possible
LA COMPOSITION DE LA PEINTURE
Une peinture classique est composée de pigments, de solvants organiques, de résines, de chlore, de cadmium, de mercure et même d’arsenic.
Il a été montré que la toxicité des peintures provient de la présence importante de solvants organiques, qui sont responsables, entre autres, d’une neurotoxicité (centrale et périphérique), de dermatoses, et de toxicité hépato-rénale. Ces derniers sont des liquides organiques qui permettent de dissoudre d’autres substances. L’avantage technique que présentent ces solvants vient de leur capacité à dissoudre les graisses, dissolution qui est impossible avec l’eau.
Il existe principalement neuf familles de solvants organiques:
Les hydrocarbures aromatiques Les solvants pétroliers Les alcools Les esters Les cétones Les éthers Les éthers de glycol Les hydrocarbures halogénés Les solvants particuliers