L'éthique au travail
Le mot éthique provient du grec « éthos » qui signifie ‘lieu de vie, habitude, mœurs’ et du latin « ethicus », la morale. Cela induit donc que l’éthique serait une sorte de guide de bonnes pratiques à adopter pour soi et pour autrui. Différentes formes d’éthiques existent se distinguant par leur degré de généralité, leur objet ou encore leur fondement culturel. « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerai pas que l’on te fasse », voici un adage que l’on entend depuis notre plus jeune âge et qui s’applique parfaitement à la définition d’éthique. Nous vivons en communauté, c’est pourquoi il paraît fondamental que nous n’agissions pas de manière égoïste mais au contraire, en gardant toujours ‘l’autre’ en tête, bien que Sartre ait dit « L’enfer, c’est les autres. » Depuis toujours, il existe une controverse autour de la définition du mot, notamment sur la relation entre éthique et morale. En effet, cela a longtemps été débattu par des philosophes comme Spinoza (L’Ethique) ou Constantin Brunner qui prônait que « la morale consiste en un ensemble de règles « relatives » fictivement érigées en Bien et Mal absolus, alors que l'éthique est précisément la morale débarrassée de ses croyances superstitieuses absolutisant le relatif et de ses condamnations moralisatrices utilisées comme une arme contre les Autres. » Les philosophes contemporains tentent tantôt