L'éthique protestante weberienne
Il suit des études d’histoire du droit jusqu’à obtenir son doctorat en 1889 puis devenir professeur d’université en 1891. En 1894 il obtient une chaire d’économie politique à l’université de Fribourg, mais une grave dépression en 1897 le pousse à arrêter son travail et ses recherches.
En 1903 il reprend ses activités et s’oriente vers la sociologie, il publie son plus célèbre ouvrage, sous la forme de deux articles en 1904 et 1905 «L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme». En 1909 il fonde la «Société allemande de sociologie».
Après cela il écrira d’autres ouvrages sur différentes religions comme «le judaïsme antique» ou «confucianisme et taoïsme».
Il décède en 1920 à la suite d’une grave crise de pneumonie.
Max Weber est considéré, avec Durkheim, Pareto, Marx et Simmel, comme un des fondateurs de la sociologie moderne.
Il redéfinit la sociologie : «c’est une science qui se propose de comprendre par interprétation l’activité sociale». Le terme de Weber est celui de sociologie compréhensive, il s’intéresse au sens que l’Homme donne à son action.
La thèse weberienne est celle de l’individualisme méthodologique, donc opposé au holisme, il explique les faits sociaux par l’action individuel des Hommes. Son oeuvre a connu une renommée retentissante, notamment en Allemagne et aux Etats-Unis, bien que la réception de celle-ci ait été plutôt lente en France, du fait de la domination de l’école durkheimienne puis du marxisme fortement présent.
Il faut attendre Aron pour que Weber prenne une importance en France, jusqu’à ce que certains sociologues, comme Bourdieu ou Boudon, se disent de la pensée weberienne.
«L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme» est une des oeuvres fondatrices de la sociologie moderne et d’après beaucoup, l’oeuvre principale de Max Weber (contestée avec «Economie et société»). Cet essai paraît pour la première fois en 1904