Une partie de l’œuvre d’Albert Camus est basée sur le thème de l’absurdité. Le Mythe de Sisyphe, Le Malentendu et Caligula sont tous des titres d’essais et de pièces de théâtre qu’il a écrit et que l’on peut relier à sa fameuse phrase «L’absurde naît de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde» que l’on retrouve justement dans son essai Le Mythe de Sisyphe. Dans ce même cycle, on dit y avoir un roman. Ce roman est L’Étranger. Son titre semble vague de par sa petitesse, mais il n’en est rien. Par rapport à l’intention d’écriture de Camus, ce titre est réellement pertinent.
Mais quels thèmes doit-on relever et illustrer pour démontrer que le titre de l’œuvre est convenable par rapport à l’intention de communication de l’auteur?
C’est dans les paragraphes ci-dessous présentés que je vais vous démontrer que les thèmes que j’ai choisis, le jugement social pour la première partie du livre et l’absurdité pour la deuxième, rendent pertinent le titre L’Étranger en fonction de l’intention de communication d’Albert Camus.

D’abord, le jugement social. Dans la première partie du roman L’Étranger, le personnage principal, Meursault, est très sensible au jugement des autres par rapport au choix qu’il et qu’il a fait. Il a dû placer sa mère à l’asile de Merango, car il n’avait pas les moyens de faire vivre une deuxième personne et celle-ci s’ennuyait énormément à ne rien faire d’autre de ses journées que de suivre des yeux les faits et gestes de son fils. Quand il prit cette décision, il sentait que les personnes autour de lui le jugeait, que tout le monde le jugeaient, tandis que c’était faux. Le vieux Salamano, son voisin de palier, un soir, vient le visiter et lui dit, à un moment dans leur conversation, qu’il comprenait son choix d’avoir placé sa mère à l’asile. À l’asile, elle devait se sentir plus à sa place et entourée que seule des journées de temps dans un petit endroit fermé. Aussi, lorsqu’il annonce à son patron qu’il doit