L'étranger, camus
Présentation :
L’Étranger est un roman d’Albert Camus, paru en 1942.
Il prend place dans la trilogie que Camus nommera « cycle de l’absurde » qui décrit les fondements de la philosophie camusienne : l’absurde.
Cette trilogie comprend l’essai philosophique Le Mythe de Sisyphe ainsi que deux pièces de théâtre Caligula et Le Malentendu.
Résumé :
Le lieu de la narration se situe à Alger, à une époque non déterminée mais qui se situe probablement dans les années trente, cette période correspond d’ailleurs à la jeunesse de Camus dans cette ville, où il est né en 1913. Le personnage principal, qui est aussi le narrateur, s’appelle Meursault, un modeste employé de bureau, ordinaire et athée, sans opinions ni convictions particulières. Meursault est une sorte d’anti-héros, terne et sans couleur, confronté à l'absurdité de l'existence. L'oeuvre est divisée en deux parties.
Meursault vit en Algérie française. Le protagoniste reçoit un télégramme lui annonçant que sa mère vient de mourir. Il se rend à la veillée funèbre, puis à la mise en bière et aux funérailles sans prendre l’attitude de circonstance que l’on attend d’un fils endeuillé. Le héros ne pleure pas, ne veut pas simuler un chagrin qu'il ne ressent pas.
Albert Camus évoque l'Etranger :
"...J'ai résumé L'Étranger, il y a longtemps, par une phrase dont je reconnais qu'elle est très paradoxale : 'Dans notre sociéte tout homme qui ne pleure pas à l'enterrement de sa mère risque d'être condamné à mort.' Je voulais dire seulement que le héros du livre est condamné parce qu'il ne joue pas le jeu. En ce sens, il est étranger à la société ou il vit, il erre, en marge, dans les faubourgs de la vie privée, solitaire, sensuelle. Et c'est pourquoi des lecteurs ont été tenté de le considérer comme une épave. Meursault ne joue pas le jeu. La réponse est simple : il refuse de mentir."
Quelques citations de