L'étranger de camus : le meurtre de l'arabe
Le meurtre de l'Arabe
De "J'ai pensé que..." à "...que je frappais sur la porte du malheur." (fin de la première partie)
Introduction
Ce texte est un extrait du roman L'Etranger de Albert Camus, grand écrivain du XXème siècle, qui, avec L'Etranger en 1942, accède à la célébrité. Il met en scène Meursault, le personnage principal accablé par son quotidien, refusant de jouer le jeu du conformisme social, il vit au jour le jour. L'Etranger retrace une partie de la vie de cet employé de bureau qui tient une sorte de journal de bord dans lequel le lecteur plonge dans le quotidien de cet individu. Un jeu de circonstance l'amène à tuer un Arabe. Depuis le chapitre 3, Meursault et Raymond Sintès sont amis. Meursault a fait un faux témoignage en faveur de Sintès qui a battu sa maîtresse car il l'accusait de l'avoir trompé sans preuve. Au chapitre 6, Meursault et Marie sont invités par Sintès à passer une journée à la plage chez des amis, lors d'une balade, il rencontre le frère de la maîtresse -> Sintès est blessé, ils rentrent. Sintès et Meursault reviennent à la plage et Raymond donne à Meursault son révolver. Meursault prend le révolver de Sintès et le raccompagne. Puis il repart à la source car il a trop chaud et recroise les deux Arabes.
Problématique : En quoi ce passage constitue-t-il un épisode charnière dans le roman L'étranger de Camus ?
Lecture du texte
Annonce des axes
Commentaire littéraire
I - Le Soleil, un actant essentiel
Le Soleil est pour ainsi dire le troisième personnage de cet extrait, il domine le texte et est omniprésent tout a long de cet extrait. Il y a d'ailleurs répétition 5 fois du mot soleil.
A - Le soleil, une présence hostile
Tout au long de l'extrait, la chaleur intense se fait ressentir comme en témoignent les termes : « brûlure », « brûlante » « un souffle épais et ardent » « pleuvoir du feu »
-> Le Soleil est assimilé à un véritable brasier.