L'étranger de camus; petite analyse
Solitude : la solitude est , bien entendu , une des principales thématique abordée dans ce livre. En effet , dès le début du livre , on découvre M. Meursault seul , sans compagnie , dans son quartier , dans sa maison , chez lui. Oui , on apprend assez vite que cette solitude a été engendrée par l’envoi de sa mère à l’Asile en Algérie , M. Meursault ne pouvant plus s’occuper d’elle par défaut de moyens financiers. Mais il n’y a pas que ça , il n’avait plus rien à lui dire . Néanmoins , cette solitude semble plaire à M. Meursault. Déjà , pour ne plus rien avoir à dire à sa propre mère , il me semble qu’il faille être un adepte de la solitude , mais ceci n’est pas la preuve la plus irréfutable . A plusieurs reprises , M. Meursault reçoit des gens chez lui , ou rencontre des gens en rue. Il échange quelques mots , mais sans plus , à partir d’un certain moment , il marque un ennui , par une phrase on ne peut plus explicite « il m’ennuyait. » ou , « cela commençait à m’ennuyer » et il a donc à plusieurs reprises souhaité le départ des gens à qui ils parlaient. De nature pas très bavarde , notre héros , si je puis le qualifier de la sorte , ne parle pas pour ne rien dire , dès qu’il ne sait plus quoi dire , il s’ennuie et veut regagner sa solitude . Par contre , un point assez paradoxal par rapport à cette solitude souhaitée , c’est à la fin du roman , à la toute fin , lorsqu’il dit que pour que tout soit consommé , qu’il se sente moins seul, il faudrait qu’il y ait plein de spectateurs à son exécution et qu’ils l’accueillent avec des cris de haine… Il semble avoir envie de se sentir moins seul. Ceci est sûrement dû au fait que durant son séjour en prison , Meursault réalise beaucoup de choses.
L’absurde : tout d’abord , il faut savoir que l’absurde , très succinctement , est la confrontation entre l’absurdité de la réalité et la conscience humaine. L’Etranger incarne au lecteur l’histoire d’un personnage indifférent à