L'étranger, l'incipit

935 mots 4 pages
L'étranger, l'incipit

Intro:
L'incipit informe sur les personnages, intrigue, cadre spatio-temporel...
« Aujourd'hui maman est morte » => étrange de commencer par un événement aussi sinistre
=> fait entrer dans la technique de Camus entre récit et discours

I- une écriture désincarnée A-découverte d'une antériorité B- une rupture avec les cadre traditionnel du roman C- le degrés vers la conscience
II- Pour un héro désincarnée A-Indifférence total de Meursault B- une logique déconcertante

I- une écriture désincarnée

A- découverte d'une antériorité

1ere personne et temps de l'écriture
Omniprésence du « je » + choix des marqueurs temporels (aujourd'hui, hier, demain, demain soir...)
=> tendance vers le journal intime, mais pas d'indices traditionnel de genre (pas de date, de note...)

Mais emploie du passé composé, présent qui ancre cette écriture dans le discours et nous donne à voir l'intériorité d'un personnage, d'une conscience. Nous apprenons par hasard le nom du personnage par la bouche du directeur de l'asile.
Nous pouvons deviner que l'action se déroule à Alger.

Oralité du discours
Phrase apparemment simple, écriture parfois sous forme de notes (cf: « cela ne veut rien dire », « c'est vrai » )
=> schéma: sujet, verbe complément = très simple
Marque du journal intime + gage de vérité (pas de mise en doute des événement relaté => renforce cette entrée dans la conscience du personnage principal)

succession d'action mécanisées succession brève des des événements (présentation épiée des faits)
L 'asile est à 80 km du village, j'ai fais le chemin à pied j'ai voulu voir maman tout de suite => enchainement rapide.
L'absence de terme de liaison crée illusion d'action mécanisées => asynthèse

B- Une rupture avec les codes traditionnels du roman

Absence de description
L'absence de description est source de malaise pour le lecteur. Aucune description des personnages « le militaire, le patron » ..)
¤ le directeur

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