Dissertation critique partielle

Le courant fantastique est apparu au Québec au XIXe siècle. Les auteurs cherchent à dépeindre un monde imaginaire afin de transmettre leurs mœurs et coutume tout en respectant la religion catholique. L’Étranger de Philippe Aubert de Gaspé et Le Revenant de Gentilly, écrit par Louis Fréchette, sont des contes fantastiques. Le portrait que l’on fait de l’ecclésiastique, dans les légendes fantastiques est le même dans les extraits qui nous concernent. Tout d’abord, les caractéristiques psychologiques des prêtres face à l’adversité du démon sont semblables.

En premier lieu, on observe que l’extrait de L’Étranger et Le Revenant de Gentilly exploitent le thème de l’Église catholique. Tout d’abord, dans le conte de L’Étranger, le curé surprend ses citoyens en adoptant une attitude de vainqueur face au diable. Pendant une nuit du Mardi gras, le curé prie pour pardonner les péchés de ses paroissiens qui font la fête. Tout à coup, le curé se rend à la résidence d’une jeune fille. Le diable allait s’emparer de son âme. Le curé arrive juste à temps pour expulser le diable. Dans l’extrait : «Les assistants étaient tombés à genoux à ce terrible spectacle et sanglotaient en voyant leur vénérable pasteur qui leur avait toujours paru si timide et si faible et maintenant si fort et si courageux, face à face avec l’ennemi de Dieu et des hommes.» (L.26.28) M. Philippe Aubert de Gaspé démontre à quel point le prêtre devient tout à coup héroïque face au diable. Il utilise la métaphore «Les assistants étaient tombés à genoux» pour évoquer le fait qu’il n’est pas habituel de voir le prêtre se comporter de cette façon. Il utilise ensuite le mot «vénérable» pour qualifier le pasteur, car chaque témoin de la situation est terrifié et sanglote, sauf le prêtre. M. Aubert de Gaspé démontre avec l’antithèse «si timide et si faible et maintenant si fort et si courageux » le changement de caractère du pasteur face au diable. Dans le conte Le Revenant de