Les crises alimentaires du XX eme siècle ont formé un clivage entre le monde laxiste d’autrefois sur les règles d‘hygiène quant à la production alimentaire, et les excès de règles et de précautions mises en place par la suite.

Tant qu’aucune crise alimentaire n’avait éclaté, les précautions prises envers les aliments et plus particulièrement les viandes étaient parfois douteuses. Au milieu du XIX eme siècle, même les animaux malades, une fois qu’il ne pouvait plus donner de lait, étaient conduits à l’abattoir pour ensuite être consommé.
A la sortie de la seconde guerre mondiale qui avait causé de grandes restrictions, l’heure a été pour les producteurs à la production de masse, utilisant à ces fins des procédés qu’on pourrait qualifier de sans foi ni loi pour engraisser les bêtes. En effet il a été avéré que des animaux avaient consommé des farines provenant de déchets d’animaux morts de la même espèce, ou encore des déchets de station d’épuration voire d’huile de vidange. Ce qui laisse présager que les contrôles à ces périodes n’étaient pas excessifs.

A la suite des crises alimentaires qui ont éclaté, tel que la vache folle par exemple, les contrôles ont été nettement renforcé, tombant parfois même dans l’excès. En effet des politiques ont pris des mesures draconiennes afin de rassurer la population et surtout afin d’éviter tout nouveaux risques. Cependant, ces mesures drastiques, allaient parfois même à l’encontre des producteurs. En effet, il est arrivé que des élevages entiers soient abattus à cause d’un simple doute de contamination.

Les contaminations alimentaires nourris par le scandale ont créé chez le peuple un sentiment de phobie alimentaire l’entrainant à modifier ses habitudes alimentaires mais pas forcément dans la bonne direction car c’est alors qu’est apparu la malbouffe.

Ces crises alimentaires et les excès de précautions mises en place par la suite par les politiciens ont créés chez la population un sentiment de phobie