L'évolution des repas / banquets festifs
En premier lieu nous pouvons constater que les banquets de l’époque se sont aujourd’hui rétrécis, les repas festifs sont en effet plus restreints : Les convives sont souvent les gens les plus proches comme la famille ou les amis, ils se limitent plus ou moins à un entourage relativement intime, de ce fait il y à moins de convive.
Les repas festifs sont l’occasion de se réunir avec les personnes que l’on apprécie, mais également de se divertir en leur compagnie, profitant des excès comme ce fut toujours le cas. Peut être l’excès de pitance est il moins marqué puisque dans les pays les plus développé la nourriture n’est plus synonyme de luxe comme auparavant : lors du repas de Gervaise par exemple, la présence de tant de nourriture semble réellement occasionnelle.
Le repas festif en plus de changer de forme adopte de nouvelles fonctions. Comme le suggère Roger Caillois, ce genre de réunion attablée résulte d’un besoin sociologique de l’Homme. L’Homme aime festoyer et profiter de différentes sortes d’excès que ce soit en ripaille en boisson en chant ou en danse, tout repas festif est une occasion de profiter de ce genre d’excès. Si l’engouement pour la nourriture n’est pas aussi important qu’il ait pu l’être, celui pour la boisson s’est aujourd’hui étendu, les cocktails par exemple sont aujourd’hui symbole de l’apéritif incontournable qui précède un repas festif.
L’autre fonction de ce genre de réunion n’est pas seulement ce désir d’excès mais aussi le besoin de resserrer des liens ou d’en