L'île des esclaves
Les anthropologues d'aujourd'hui trouvent des traces de civilisations disparues à tous les jours. Grâce à leurs recherches et aux fouilles archéologiques, on peut remarquer l'existence d'une certaine forme de hiérarchie sociale dans ces regroupements primitifs. Déjà à cette époque, il y aurait eu différents rangs sociaux et probablement quelques formes d'injustices liées à ceux-ci. Ce genre d'injustice fût alors le sujet de plusieurs œuvres modernes ou contemporaines.
Sujet posé:
Dans l’œuvre L'île des esclaves de Marivaux, on peut remarquer que l'injustice causée par la différence entre les classes sociales entrainerait la haine des esclaves envers leurs maîtres.
Sujet divisé:
C'est entre autres à cause de l'abus de pouvoir des gens hauts placés, mais aussi en raison de l'incompréhension de ceux-ci que les gens inférieurs se sentent opprimés.
Énonciation de l'IP 1:
Tout d'abord, l'abus de pouvoir des maîtres fait en sorte que leurs esclaves les haïssent.
Énonciation de l'IS 1:
La maltraitance faite à ceux-ci en est la preuve irréfutable.
Mise en contexte de la citation:
Trivelin, le chef le l'île des esclaves, demande à Cléanthis comment elle se nomme. Cette dernière lui répond et lui affirme qu'elle possède aussi beaucoup de surnoms donnés par sa maîtresse, Euphrosine. Intrigué, Trivelin les lui demande et elle répond à son tour:
Citation et référence :
« J'en ai une liste: Sotte, Ridicule, Bête, Butorde, Imbécile, et cætera.» (L’île des esclaves, p.5)
Analyse détaillée de la citation :
- identification et explication du procédé d’écriture et identification de l’effet du procédé Dans cet extrait, l'accumulation causée par les termes «Sotte, Ridicule, Bête, Butorde, Imbécile», c'est à dire l'énumération de mots désignant une même réalité, nous indique bien la façon dont Euphrosine traite Cléanthis. L'énumération de ces termes crée un effet de lourdeur et amplifie chacun d'eux, pour faire comprendre aux lecteurs à quel point