l affiche rouge
Ce sont des résistants communistes, et pour beaucoup étrangers. Ils harcèlent l’occupant nazi et le régime de Vichy en multipliant les attentats dans Paris. En Février 1943, l’Arménien Missak Manouchian prend la tête de la brigade des FTP- MOI (Francs- Tireurs et Partisans- Main d’Œuvre Immigrée) de la région parisienne. Il est arrêté le 16 Novembre 1943 avec les membres de son groupe (appelé le groupe Manouchian) par la police française et remis aux autorités allemandes. Du 15 au 18 Février 1944, après des mois de torture, les 23 membres du groupe Manouchian sont jugés et condamnés à mort par un tribunal militaire allemand. Les 22 hommes sont fusillés le 21 Février 1944 au Mont- Valérien (colline à l’ouest de Paris) et Olga Bancic, la seule femme, est décapitée à Stuttgart. Les jours suivants leur exécution, 150 000 exemplaires de « l’Affiche rouge » sont placardés dans Paris et en France. L’affichage fut accompagné d’un tract présentant ces libérateurs comme des criminels.
Présentation
Nature de l’affiche : Affiche de propagande
Commanditaire : L’occupant allemand (Le service de la propagande allemande)
Destinataire : La population parisienne et française.
Date de publication : Février – Mars 1944.
Description de l’affiche
Les couleurs dominantes sont le rouge qui qignifie le sang, le communisme et le noir qui signifie la mort La composition de l’affiche : L’affiche se lit de haut en bas, un sens de lecture « imposé » par « la flèche » pointée vers le bas de l’affiche mais également par les deux slogans (voir ci-dessous). A l’intérieur de la flèche, se trouvent 10 photos circulaires de ces « libérateurs », 10 membres du groupe Manouchian qui ont été fusillés. Les cercles des photos rappellent des impacts de balles. La « flèche » pointe. Vers 6 photos rectangulaires présentant les actes réalisés par ces résistants : attentats, assassinat, déraillement, sabotage, des armes…Les 10 hommes de l’affiche : 10 membres du groupe Manouchian. A côté de