Une image contrastée de l'albatros
1. On peut relever trois lieux principaux dans lequel l'oiseau évolue, sur :
« les planches du navires » : rapport au sol, cela montre les limites physiques de l'oiseau sur ce terrain, le fait qu'il ne peut s’élever sur le plan spirituel autant que physique, restreint et borné.
« prince des nuées »: rapport à la richesse et au pouvoir, ainsi suivit de l'appellation, plus loin dans le poème, de « rois de l'azur », on peut donc relever la référence à l'impérialisme, la majesté, la volupté, la somptuosité, la liberté, la grâce, l'élévation ainsi qu'à la richesse d'esprit et sans bornes.
« hante la tempête » : rapport à la force, ici ce sont les côté hors d'atteinte, de courage, de volonté qui sont soulignés.
On voit la gaucherie de cet oiseau et les railleries qui lui sont infligés de ce fait avec la présence d'un champ lexical péjoratif. La magnificence de cet oiseau est tout de même soulignée une fois que ce dernier est dans son milieu. Cela montre l'envolée de l'oiseau tant sur le plan physique que spirituel avec l'évocation de la mer et des cieux, qui sont des horizons abstraits, larges et vastes ; la liberté. Une impression de majesté ressort de l'oiseau, par rapport à la médiocrité du sol.
2. On peut classer ces termes en deux catégories :
PEJORATIF
ELOGIEUX indolents albatros maladroits vastes oiseaux des mers honteux compagnon de voyage avirons rois de l'azur gauche grandes ailes blanches veule voyageur ailé comique beau laid princes des nuées infirme ailes de géant
Ces termes sont principalement mis en opposition dans le même vers. Le poème débute et se clôture sur un ton élogieux de l'oiseau. On constate que dans ce poème le nombre de termes élogieux et péjoratifs sont équitables.
3. Ici, l'image donné du corps de l'albatros est un corps lourds. La comparaison faite entre les ailes et les avirons dénote une marche douloureuse du fait que l'oiseau n'a d'autre choix que de laisser ses ailes