L' Amour et la Folie - Commentaire
Les textes de LF qui composent le livre XII sont des oeuvres qui illustre la maturité du poète. Ainsi dans l’amour et la folie = pas d’animaux, pas d’être vivant Mais des dieux et allégorie. La fable garde sa dimension d’apologue cependant originalité car => enseignement de l’auteur précède le récit + pt de vue neutre de l’auteur. On se demandera pk LF s’est inspiré de la mythologie pour montrer sa vision de l’amour comme folie. On étudiera la fable d’abord comme apologue allégorique ; puis comme divertissement sérieux ; enfin, comme support d’une réflexion morale
I. Apologue Allégorique 1) De l’introduction au récit Comme la plupart des fables de LF, « L’A&F » se divise en 2 parties, mais il y a une inversion du schéma classique : ici, la leçon du fabuliste precede le récit. les dix premiers vers correspondent a la parole du fabuliste, qui s’implique « je ne prétends point », « mon but ». Ce « je » extérieur au récit peut dialoguer avec le destinataire : « j’en fais juge un amant », ou « amant » renvoie aux lecteurs. Le fabuliste prend la parole pour montrer l’importance de l’enjeu. il attise la curiosité du lecteur : « Tout est mystere » en indiquant modestement l’impossibilité d’une réponse exhaustive au problème de l’amour : « ce n’est pas l’ouvrage d’un jour » l’auteur met en valeur son originalité (« a ma maniere »), indissociable de l’imitation. Apres cette intro commence le récit. celui-ci répond au règle de l’apologue de part sa brièveté et sa simplicité. On commence par la SI décrite a l’imparfait : « la F et l’A jouaient un jour ensemble » l’imparfait renvoie a un cadre non limite dans le temps, contrairement au P simple : « une dispute vint » La SI est harmonieuse l’amour n’est pas encore aveugle (« pas encore privé des yeux »), on est donc dans un hors-temps éternel et divin. La querelle entre A&F => Element perturbateur, la violence y trouve sa place : (« dispute », « pas la patience », « elle lui donne un coup