L Art Conceptuel De Tony Godefrey
Tony Godfrey nous ouvre les portes de l’art conceptuel en mettant à notre disposition un éventail de références d’artistes et de mouvements. Partant de la naissance de l’art conceptuel jusqu’aux questions qu’il soulève. Questions qui ont souvent déranger créant souvent des scandales ou faisant simplement controverse. Je me demanderais donc si tous les artistes ont utilisés se principes et s’il est nécessaire.
Chapitre 1
Tony Godfrey introduit son premier chapitre par deux citations, une chanson populaire et une citation de Freud. La première est composée de deux vers: "Moïse, le roi d’Israël; s'torchait avec le Daily-Mail" ne connaissant pas la suite de la chanson ni le contexte réelle je ne peux faire que des suppositions quant à la raison qu'elle a à se trouver ici. Il me semble que ces paroles son porteuse d'humour et d'ironie tournant en dérision un personnage sacré, le rendant vulgaire et aussi contemporain.
Sans pousser plus loin cette réflexion il me semble que cela suffit à la lier au reste du chapitre portant sur le dadaïsme, qui comme nous le verront par la suite à cela de commun au vers cités. La deuxième citation dit : "et l'on est tenté d'en conclure qu’une chose est effrayante justement pour la raison qu'elle n'est pas connue, ni familière". Nous pouvons elle aussi la lié au mouvement dadaïste du fait que la dimension du connue, du familier ou plutôt du quotidien constitue une grande part de celui-ci. L'auteur nous introduit dans l’art conceptuel en disant que "l'art est un concept"
(p19) car il n'existe pas physiquement, il n'est pas définissable comme un objet tel que, comme le dit Godfrey, "un éléphant ou une chaise". Pour illustrer ce propos il nous relate l’histoire évoquée par Pline l'Ancien, d'un concours "du tableau le plus vivant" opposant Zeuxis et Parrhasios au IV siècle. Parrhasios gagna car il réussit à tromper les personnes présentes grâce à son rideau peint; alors que Zeuxis ne trompa que les oiseaux.