L'art & Le IIIème Reich
Affiche de l'art de propagande du IIIe Reich.
Adolf Wissel, Famille rurale, 1939
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1933 : Hitler prend le pouvoir. Il impose son régime totalitaire selon les principes de Mein Kampf, c’est la fin des libertés et donc de l’Art. Il dit dans « Mon combat » : "Un artiste qui peint l'herbe en bleu est un menteur". Les canons de l'art étaient fixés une fois pour toutes, et ne devaient en aucun cas être changés.
A partir du 1er novembre 1933, l’adhésion à la Chambre de La Culture, véritable cellule de censure médiatique, devient obligatoire pour tout artiste.
L'art dégénéré, (de l'allemand : Entarte kunst : est forgé par Goebbels pour désigner toutes les productions artistiques qui ne correspondent pas aux critères nazis) était le genre qui permettait au régime nazi d'interdire l'art moderne pour mieux conserver l'art classique. L'art classique symbolisait la pureté de la race tandis que les peintres modernes contournaient la norme définie par le IIIème Reich.
Pour Hitler et les partisans du nazisme, les artistes soutenant leurs idées produisaient de l'art racial pur, alors que les artistes modernes qui pour eux étaient une race inférieure, formés d’aliénés, de juifs, d’opposants politiques créaient des tableaux considérés comme dégénérés à leur image. Alors qu’au début du XXème siècle, l’art se développait d’une manière étonnamment novatrices dans ses recherches et ses manières, Mais dans les années 1927-37 furent désastreuses pour l’art en
Allemagne. La Société Nationale de la Culture Allemande (Reichskammer der Bildenden Künste) était fondée. Cette organisation voulait mettre fin à la corruption de l’art en montrant au public qu’il y a une relation entre l’origine raciale et l’art. Vers 1933 les termes «Juif et Bolchevique» étaient devenus synonymes pour tout art moderne.
Dans le même esprit, le directeur d’une clinique psychiatrique, lez docteur Weygandt collectionnait les dessins