L'aspiration à l'égalité au 18e siècle SYNTHESE
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Aspiration à l’égalité Jusqu’au 18ème siècle, des privilèges étaient octroyés certaines castes de la société. En effet, des droits spéciaux et exclusifs sont accordés au clergé et à la noblesse. Tandis que le tiers-état, constitué généralement des plus pauvres étaient couverts de charges dues à certaines institutions. Le clergé, représentant une infime partie de la population ( 0,5% ) profitait du statut idéologique de l’époque pour s’octroyer des privilèges honorifiques, juridiques, fiscaux et administratifs. A cela s’ajoutait leur monopole d’État en matière de religion, d’enseignement et de censure des écrits. La noblesse quant à elle, constituait 1 à 1,5% de la population était le signe d’une féodalité attardée en France, comparée à celle d’Angleterre et profitait alors de privilèges honorifiques tel que le port de l’épée, de droits seigneuriaux de par les impôts que leur étaient redevables et d’une expression fiscale. La tiers-état, délaissé par cette société inégale, est poussé par un élan révolutionnaire suite à la prise de la bastille, défend ses intérêts face à une supposée « réaction nobiliaire » : c’est la Grande peur. Le 4 août 1789, on déjoue les plans de la noblesse. Les paysans s’arment, animés du profond désir de se débarrasser de ce système féodal archaïque qui tombe en désuétude. Soutenus par certains députés en quête de renouvellement social, comme le Vicomte de Nouaille, qui fut le 1er à proposer l’abolition des droits seigneuriaux, le tiers-état obtient gain de cause le 11 aout 1789 lors de la publication du texte final qui marque la disparition de la corvée obligatoire et de la dîme ecclésiastique Les campagnes déçues par cette application mesurée, sont en quête de plus de droits, notamment sur leurs terres dont ils peuvent désormais devenir propriétaires par l’achat à l’Assemblée Nationale qui est à l’origine de toutes ces mesures prises dans le but de rétablir l’ordre en France. Pour une