Introduction :

I-
En temps de crise la création du statut d’auto-entrepreneur arrive comme une bouffée d’oxygène pour la France et notamment la jeunesse qui voyait son avenir boucher, ou les personnes sans activités professionnelles depuis un certain temps. Le gouvernement à vue en ce statut la possibilité de réduire le chômage, de relancer l’économie se dégradant avec la crise et la période de récession, d’ouvrir l’avenir de la jeunesse, de palier à de petites retraites et enfin de réduire le travail clandestin.
Créé en 2009 ce statut présente avant tout la possibilité de se lancer dans un projet à tem plein notamment pour les jeunes ou les personnes à la recherche d’un emploi, ou de bénéficier d’un complément de revenu lorsque l’activité constitue un cumul avec un autre statut comme par exemple pour un retraité ou un salarié. L’activité exercé peut-être mixte, c’est-à-dire qu’elle peut correspondre à la fois à une prestation de service ou à la vente par exemple.
L’auto-entreprenariat peut être qualifié de « régime » simplifié dans l’exercice d’une activité indépendante car il bénéficie d’un ensemble de mesures simplificatrices permettant d’exercer une activité professionnelle en toute légalité à moindre frai sans avoir à affronter la gestion d’une entreprise classique. En effet l’inscription se fait en ligne avec des coûts administratifs d’immatriculation minimisés, aucune facturation de TVA aux clients, la gestion comptable est simplifié avec un unique journal des achats et ventes et enfin si le chiffre d'affaires est nul, il n'y a pas de charges sociales et d'impôts à payer. L’auto-entrepreneur connaît donc l’ensemble des charges sociales et fiscales découlant de son régime qui apparait désormais comme attractif de par ses nombreux avantages. Sans ce statut trois auto-entrepreneurs sur quatre n’auraient pas créé d’entreprise et se révèle être moins nombreux (20%) que les entrepreneurs classiques (34%) à n’avoir rien gagné en 2009. Si l’activité ne