L'eau en Inde, enjeu de développement
Daniel Noin
Les multiples évolutions de l’économie française de la fin du XXème siècle ont profondément transformé l’espace français.
I) Place de la France dans l’économie de la fin du XXème siècle
Malgré une surface et un peuplement modeste, la France se situe au 5ème rang des puissances dans le monde et au 3ème rang européen. L’influence de Paris dans le monde a certes diminué mais reste considérable. Cette place s’affiche dans un pays profondément transformé : l’économie a été libéralisée, les emplois tertiaires concernent 70% de la population et près de 90% de la population habite en ville. Les changements, effectués dans une période de faible croissance ont entraîné plus de 4 millions de personnes vers la précarité.
II) L’analyse du territoire
La fin du XXème siècle a donc été marquée par une urbanisation croissante au profit essentiellement de la région parisienne et du Midi. À l’inverse, les bassins industriels touchés par la crise se sont dépeuplés, ainsi que les campagnes dans une moindre mesure.
Le système urbain français est composé d’une capitale de grande taille suivie de grandes villes provinciales mais de taille beaucoup plus faibles. Cette particularité est due à la forte centralisation qui a longtemps prévalue. Paris rayonne sur l’ensemble du territoire, elle est suivie par une douzaine de villes exerçant une influence régionale. On peut citer par ordre d’influence Lyon, Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Nice, Grenoble et Strasbourg.
Les disparités entre les régions restent marquées en matière économique : l’île de France concentre 22% des emplois et fournit près de 29% du PIB français. Par contre, la traditionnelle opposition entre la France agricole et la France industrielle est moins nette.
L’espace agricole oppose deux types de régions : le nord et l’ouest où l’agriculture s’est fortement modernisée en opposition aux régions herbagères de montagne et de polyculture où la