l'ecole des femme dissert
915 mots
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D’origine populaire, la comédie a pour but de divertir et de faire rire, tout en dénonçant des abus. Son dénouement est généralement heureux. Le comique et le divertissement sont présents dans de nombreux milieux au XVIIème siècle grâce à la littérature, au théâtre, et au cinéma. Le terme comique qualifie essentiellement les œuvres théâtrales. Le registre comique s’applique à des sujets ordinaires traités dans un style familier. Les comédies de Molière tournent en ridicule des caractères ou des vices « à la mode ». En 1663, dans sa première grande pièce, L’école des femmes, Molière prouve qu’en utilisant le rire et la comédie il peut dénoncer la condition de la femme dans le mariage. L’école des femmes est une pièce de théâtre en cinq actes, cette œuvre présente de nombreuses similitudes avec la tragédie. La rédaction de cette dernière est en alexandrins. Elle met en scène des personnages aux caractères variés, mais possédant quasiment tous un travers particulier. Ainsi, nous pouvons nous demander si la comédie, L’école des femmes, de Molière n’a pour but que de faire rire ou sourire le lecteur-spectateur. Dans un premier temps, nous verrons que cette comédie utilise tous les connecteurs permettant le rire. Puis, nous montrerons que cette comédie sert aussi à dénoncer la société ou des faits graves.
Le comique, pour susciter le rire chez le lecteur-spectateur, fait appel à différents registres d’humour. Le comique de situation où réside le paradoxe des situations. Il repose sur des malentendus et des quiproquos. Dans L’école des femmes, acte I, scène 4, Horace explique a Arnolphe qu’il éprouve un amour pour une femme, sans citer son nom, et qui n’est pourtant qu’Agnès, d’où la surprise d’Arnolphe lorsqu’il l’apprend : « Ah je crève ! ». D’autres quiproquos se trouvent dans le livre, le plus marquant se trouve dans l’acte II, scène 5, quand Arnolphe et Agnès se retrouvent et que cette dernière ce fait