L'effet plagmalion
rat de laboratoire
Après avoir constitué deux échantillons de rats totalement au hasard, il informe un groupe de six étudiants que le groupe n° 1 comprend 6 rats sélectionnés d'une manière extrêmement sévère. On doit donc s'attendre à des résultats exceptionnels de la part de ces animaux.
Il signale ensuite à six autres étudiants que le groupe des 6 rats n° 2 n'a rien d'exceptionnel et que, pour des causes génétiques, il est fort probable que ces rats auront du mal à trouver leur chemin dans le labyrinthe. Les résultats confirment très largement les prédictions fantaisistes effectuées par Rosenthal : certains rats du groupe n° 2 ne quittent même pas la ligne de départ.
Après analyse, il s'avère que les étudiants qui croyaient que leurs rats étaient particulièrement intelligents, leur ont manifesté de la sympathie, de la chaleur, de l'amitié ; inversement, les étudiants qui croyaient que leurs rats étaient stupides ne les ont pas entourés d'autant d'affection.
L'expérience est ensuite retentée avec des enfants, à Oak School, San Francisco, aux États-Unis, par Rosenthal et Lenore Jacobson, mais en jouant uniquement sur les attentes favorables des maîtres.
Une classe aux États-Unis
Dorénavant, Rosenthal et Jacobson savent qu’ils peuvent jouer avec le discours, avec le semblant. Ils choisissent, pour leur expérience, un quartier pauvre, délaissé de la politique et où habitent un nombre important de familles immigrées vivant dans des conditions très difficiles (milieu socio-économique défavorisé). Ils se présentent dans une école de ce quartier avec une fausse carte de visite et expliquent qu’ils dirigent une vaste étude à Harvard, en réalité financée par laNational Science Foundation. Cette étude porte sur l’éclosion tardive des élèves (simple test de QI). Par la suite, ils pourront recommencer ce test sur les mêmes élèves et voir s’ils auront le même résultat ou non. Toute cette