L'Empire colonial français dans les années 1930
Composition : l’Empire colonial français dans les années 1930
À la fin du XIXème siècle, le continent africain ainsi qu’une partie de l’Asie sont convoités par plusieurs grandes puissances européennes. L’Europe revendique sa supériorité en exploitant certains territoires et certaines civilisations qu’elle juge « sauvages » ou « primitives ». Il s’agit ici de colonisation, c’est-à-dire qu’un Etat cherche à dominer d’autres pays, en leur faisant perdre peu à peu toute autonomie, afin de se constituer un Empire colonial. L’Europe est convaincue que la possession de colonies ne peut qu’apporter, richesse, prestige et puissance. En 1930, la France est le deuxième plus grand empire colonial, derrière l’Empire britannique. Comment le pouvoir de « l’Etat français » se manifeste-t’il au sein des pays qu’il colonise dans les années 1930 ? C’est à dire, en, anciennement, « Afrique Occidentale Française », « Afrique Équatoriale Française », en Madagascar, Algérie, Tunisie, au Maroc ainsi qu’en « Indochine Française ».
Dans un premier temps, la « méthode » des français visant à « transformer » des « colonisés » en citoyens sera examinée , dans une seconde partie, nous mettrons en évidence les différences sociales entre « colonisés » et « colonalisateurs », et enfin l’analyse de l’enrichissement économique de la France grâce aux colonies.
Les pays colonisés par la France sont administrés par le ministère des Colonies et sont placées sous « protectorats », c’est-à-dire, que ces pays abandonnent leurs droits de décisions et de souveraineté sur leurs territoires. Seule l’Algérie, où une grande population française est présente (les pieds noirs), est reliée à la métropole, Paris, et fait partie intégrante de la France, mais pour autant, les populations colonisées ne sont pas égales aux citoyens français. Ils donnent et imposent des lois aux populations, sans forcément faire preuve de souplesse et s’adapter aux coutumes locales, comme le fait l’Empire