L’erreur orthographique, l’apprentissage implicite et la question des méthodes de lecture – écriture.

Dans cet écrit, Rémi Brissiaud nous fait part de son point de vue concernant les méthodes d’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Il s’attarde notamment sur les compétences écrites, dites orthographiques. Selon lui, la méthode syllabique pure, méthode répandue, fait partie de celles qui peuvent générer une mauvaise appréciation des règles orthographiques à l’écrit. En effet, la méthode syllabique pure se compose d’une orthographe simplifiée (ex : c + a = ca ; d + o = do). L’enfant sera ont habitué à ne pas regarder les marques orthographiques ; par conséquent, il sera plus susceptible de commettre des erreurs. (« cado » au lieu de cadeau). Brissiaud critique aussi les méthodes avec des entrainement appelés « souris FI et FA ». Ces méthodes, selon lui, ne conviennent qu’aux enfants qui découvrent le principe alphabétique. Quant aux autres, ils seraient freinés car ils ne sauraient mettre de coté les principes acquis ultérieurement. Brissiaud préconise la production d’écrits sans erreurs, il veut relier l’apprentissage de la lecture et la production de l’écrit. Il veut trouver une alternative au principe alphabétique et aux méthodes syllabiques. Il met en avant la méthode d’une ancienne maitresse basée sur l’analogie orthographique. Il critique aussi les écritures inventées, et souligne le même bémol que le principe alphabétique : elles empêchent le progrès des enfants. Selon lui, les enseignants devraient refuser de pratiquer les méthodes où le progrès apparaît comme secondaire. Pour trouver une méthode qui ne pénaliserait pas les compétences orthographiques des enfants, il s’appuie sur le travail de psychologues qui mettent en relation deux secteurs : l’automatisation et l’apprentissage implicite.
Y a t il une bonne méthode pour que l’apprentissage de la lecture évite la production d’erreurs orthographiques chez l’enfant ?
Dans un premier