l'euthanasie
Dans une période ou l’avortement est un débat en Espagne l’euthanasie est en France relancé par une nouvelle affaire celle de Vincent Lambert plongé dans un état végétatif chronique depuis un accident de voiture en 2008 – le Conseil d’Etat devrait rendre son verdict vendredi 14 février. Actuellement en France le droit à l’avortement étant reconnu, pourquoi celui de l’euthanasie ne le serrait pas ? Nous allons donc tenter de répondre à cette question en nous inspirant de différentes affaires qui ont réussit à faire changer les choses.
L’institution doit se prononcer sur le maintien en vie de Vincent Lambert, après plusieurs mois de bataille judiciaire entre sa femme, résignée à le laisser mourir, et ses parents, partisans de la poursuite des soins.
Comme 98% des français, Vincent Lambert n’avait pas rédigé de directives anticipées. Elles auraient pourtant permis de trancher le débat, au moins dans sa dimension familiale. Depuis la loi Leonetti de 2005, ces directives anticipées permettent à tout citoyen majeur d’exprimer ses volontés quant à sa fin de vie.
La loi Leonetti prévoit pour un patient subissant un acharnement thérapeutique une procédure collégiale permettant d’ouvrir un protocole de fin de vie.
D’un point de vue juridique, le cas est compliqué « et rare » :
La question était de savoir quelle volonté primait. Celle de la personne ? Celle des collatéraux ? Celle des parents ? Et quand bien même une de ces personnes choisit de maintenir le patient en vie, est-ce qu’on autorise cet acharnement thérapeutique ?
On en vient donc à ce demander si la douleur endurée par les malades peuvent prendre le pas sur la decision de mourir comme le cas de Chantal Sébire
Atteinte d’une tumeur très rare et très douloureuse, Chantal Sébire a demandé en 2008 au chef de l’Etat de pouvoir être assistée dans son suicide, pour « mourir dans la dignité ». L’enseignante a lancé un appel relayé par les médias du monde entier.
En conclusion, Chaque fois que