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L homme est l auteur libre de son devoir moral en ce sens qu il est dot d une conscience morale

406 mots 2 pages
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L’homme est l’auteur libre de son devoir moral en ce sens qu’il est doté d’une conscience morale. Mais, la loi morale peut aussi provenir du dehors, c’est­à­dire d’une conscience collective ou conscience sociale. Devant cette situation, une question nous est soumise : quel est le fondement de l’obligation morale ?
L’obligation morale est issue de la conscience morale individuelle. Présente au plus intime de la personne, c’est elle qui enjoint à l’individu d’accomplir le bien et d’éviter le mal.
Grâce à elle, il perçoit la qualité morale de ses actes et de ses états et est poussé à avoir une attitude conforme à la morale, à l’éthique, au bon sens. C’est en cela que Rousseau écrit : « Conscience ! Conscience ! Instinct divin, juge infaillible du bien et du mal. »
De plus, l’obligation morale c’est ce qui m’est imposé par la morale. Et puisse la morale prend sa source dans la conscience, alors l’obligation morale c’est le devoir qui m’est imposé ou exigé par la conscience. L’obligation morale provient donc d’une conscience individuelle, ce que Rousseau appelle la voix de la conscience.
À la fin de ce passage, il ressort que le devoir moral provient du dedans de l’individu, c’est­à­dire d’une conscience morale individuelle. Mais, une telle assertion est­elle justifiée
? L’obligation ne provient­elle pas au contraire d’une conscience collective ?
L’obligation morale émane d’une conscience sociale ou conscience collective. Elle est issue des lois et conventions sociales. Pour Durkheim, la morale est un phénomène collectif et non individuel. En un mot, nous ne sommes pas les auteurs libres de notre devoir moral. Il est écrit pour nous, avant nous et au­delà de nous.
L’obligation morale provient également de la religion. En effet, la religion, à travers les valeurs qu’elle enseigne, peut aussi être à la base du bien agir. Elle enseigne l’amour, l’altruisme, le respect de l’autre, la non­violence et la cohésion sociale. C’est pourquoi
Plotin

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