La religion vient du mot latin religio, à son tour venant des termes religare (« relier ») et religere. Elle est dotée d’un double aspect : l’aspect subjectif, les croyances et les rites permettant un lien entre l’homme et sa divinité (« la religion dynamique ») ; et l’aspect subjetif, la pratique religieuse institutionnalisée grâce aux cérémonies, institutions.. (« la religions statique »). La religion est un phénomène universel et intemporel. Il existent, en effet, de multiples formes de religion, dans le temps comme dans l’espace, et aucune société sans manifestations de vie religieuse de quelque sorte n’a pu être repérée. Dans ces sociétés, et parfois sans en être conscients, la religion influe sur les pratiques et les représentations des hommes, elle crée donc une identité culturelle. Cependant, un affaiblissement de la croyance religieuse est facilement identifiable dans la société actuelle, par des principes comme la laïcité qui deviennent difficilement contestables ainsi que par la montée de l’athéisme. Il s’agit de phénomènes anciens qui s’affirment dans l’actualité. Mais s’agit-il d’exceptions ou d’une tendance ?
Peut-on se passer de religion ? Existe-t-il réellement un besoin de religion ? Est-elle indispensable à l’homme ? une caractérstique propre à l’humanité ? Ses fonctions peuvent-elles être assumées par la société, l’État, la raison, etc. Comment la religion peut-elle être rejetée par l’homme et au même temps répondre à ses aspirations les plus profondes ? Quelles seraient les conditions pour pouvoir s’en disprenser ?

La religion est une illusion produite par l’imaginaire humain pour faire oublier à l’ndividu sa propre misère, et tenter ainsi de détourner les nombreuses peines et obstacles que présente la vie, elle a donc un rôle de soulagement. Elle est l’essence d’un monde dans lequel la misère est consolée et justifiée par l’espérance d’une amélioration de la vie non plus dans le terrestre mais dans le céleste. Elle est, selon Marx, l’