L'homme
«L'homme pense, c'est-à-dire qu'il converse, il parle avec lui-même» d'après Feuerbach. Il peut ainsi se poser des questions, juger, avoir un avis et être sûr de quelque chose.
On entend d'ailleurs assez souvent l'expression populaire : « J'en mets ma main à couper».
L'homme a donc des certitudes, il est aussi capable d'introspection et a la capacité de se méfier, de douter de ce qu'il considère comme sûr. Ainsi on peut se demander s'il a l'obligation morale de le faire. Les certitudes sont-elles plus dangereuses que le doute ou au contraire, ce dernier a t-il des conséquences plus graves ?
De qui et pourquoi l'homme a t-il le devoir de se méfier de ce dont il est certain. En quoi ses certitudes peuvent-elles être dangereuses? Quels sont leurs impacts ? A partir de l'expression, nous pouvons aussi nous demander jusqu'où l'homme peut-il aller quand il est sûr de lui? Quant au doute, quel est son intérêt ? Est-il bénéfique ou présente t-il lui aussi des côtés négatifs?
Résumé
Extrait du document D'autres documents sur le même thème Commentez et partagez
Extrait du document:
Tout d'abord, nous allons essayer de réfléchir sur le lien entre la certitude et la vérité. Cette dernière n'est pas révélée, c'est-à-dire que l'homme n'a pas accès directement à la vérité. Il a le devoir de la construire. D'ailleurs, selon Montaigne : « L'homme est né à quêter la vérité ». Ainsi, dans cette optique, nous pouvons nous demander si nos certitudes sont bien-fondées, vraies. Est-ce qu'elles sont un critère de vérité ? Un critère est un signe, un instrument de reconnaissance, ici, de la vérité. Et la vérité, c'est la correspondance d'une connaissance avec son objet. Pour être plus clair, prenons un exemple concret : chaque personne peut s'imaginer une fraise. Si l'approche que nous avons de cette fraise correspond à la