L’île des esclaves Marivaux est un auteur du XVIIIe siècle, son vrai nom est Pierre Carlet. Il est né en 1688 et mort en 1763. Il expérimente différents milieux dans le domaine des affaires. Il a été ruiné puis il réussit tout de même dans 3genres d’écritures dont le roman le théâtre et l’essaie. Parmi ces œuvres il fit comme roman La vie de Marianne ; Le paysan parvenu. Dans les pièces de théâtre il fit Le jeu de l’amour et de l’hasard en 1730 puis Les fausses confidences en 1737. L’histoire se déroule à la suite d’un naufrage, des rescapés échouent sur une île étrange, ou maîtres et valets sont contraints d’échanger noms, habits et conditions. Nous verrons dans un premier temps, des indices déjà fournit au spectateur puis nous montrerons que le maître perd de son pouvoir et nous finirons par une révolte, la rebellion du valet.
Nous observons d’abord que le lieu de l’histoire se déroule sur une île déserte. La présence de procédé et de mot correspondant au règne d’une menace de mort pour les maitres sur cette ile. Ainsi nous relevons « Iphicrate, […] leur coutume, mon cher Arlequin, est de tuer tous les maitres qu’ils rencontrent […] » (Ligne 25-27) D’autre part des indices sur la personnalité des deux personnages comme Arlequin étant un valet de comédie dans la tradition théâtrale Italienne. Arlequin portant une bouteille de vin a sa ceinture montre sa différence avec son maitre qui lui porte une épée (Ligne 87) puis le faite que Arlequin l’appelle patron et Iphicrate l’appelle esclave. Nous relevons «Arlequin, […] Mon patron. »(Ligne 2) et «Iphicrate, esclave insolent » (ligne 72) tout en prenant en compte le manque de discipline d’Arlequin envers son maître. Nous relevons donc « Arlequin, distrait chante. » (Ligne 40) mais aussi « Arlequin, siffle. » (ligne 38) . Nous observons aussi la remarque du maître et du valet qui annonce déjà la mise à l’épreuve du maître et sa perte du pouvoir. Nous relevons « Arlequin, […] Iphicrate, tu vas trouver ici