aNOTES EDUCATION PERMANENTE N° 2010-03 - FEVRIER 2010
ASSOCIATION POUR UNE

FONDATION TRAVAIL-UNIVERSITE
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CRISE ECONOMIQUE ET FINANCIERE
L’impact de la crise sur les finances publiques
La débâcle du système financier a donné un coup de frein à l’économie mondiale et beaucoup de pays sont entrés en récession pour plusieurs mois dont la Belgique. La crise s’est transmise par réactions en chaînes entre les pays, entre les agents économiques (banques et investisseurs financiers, entreprises, pouvoirs publics, et les ménages qui sont à la fois travailleurs, consommateurs, contribuables et épargnants) et entre les différentes composantes de la demande s’adressant à la production de chaque pays (consommation, investissements, exportations, dépenses publiques). Ce que cette analyse commence par illustrer. Les craintes pour l’avenir jouent un rôle primordial dans l’approfondissement d’une crise, de sorte que celle-ci s’autoalimente. L’intervention des pouvoirs publics est dès lors devenue indispensable. Mais la crise affecte aussi les pouvoirs publics : l’Etat fédéral, les Régions, la Communauté française, la COCOF, les communes... En outre, les dépenses ont progressé alors qu’on réduisait la fiscalité depuis le début des années 2000. Le résultat de tout cela : des déficits et de l’endettement accru des collectivités pour plusieurs années. Pour limiter ces dettes, il faut réformer pour plus d’efficacité et trouver de nouvelles recettes par une fiscalité plus juste. Car laisser filer l’endettement nous coûterait plus cher.

A
L’ ÉC O N O MI E E N C R I SE

Le commerce international et les entreprises largement tournées vers l’exportation ont été les plus affectés par cette crise (chute de 15% des exportations belges en 2009). Ensuite, les annonces de la crise ont commencé à affecter la consommation (-0,9% en 2009). Et certains