L influence des parents sur l enfant a naitre
Lorsqu’un individu sort de son stade œdipien on dit qu’il passe de l’état de nature à l’état de culture, d’une histoire personnelle à une histoire collective…Ce passage est nécessaire au développement psychologique de l’enfant.
Durant ce temps initiatique et primordial, on distingue la petite fille du petit garçon. L’objet d’amour qu’est la mère devient un objet sexuel pour le garçon et pour la fille cet objet d’amour devenu sexuel devient le père. L’enfant éprouve ainsi un désir incestueux.
Les enfants vont faire chacun avec le parent du sexe opposé une parade de séduction démesurée pour obtenir les faveurs sexuelles du parent concerné et haïr vigoureusement le parent du même sexe devenant un obstacle à leur objectif.
Le garçon veut capter l’attention de sa mère, disposer de la puissance de son père et de ses droits. Il découvre alors, pour la première fois que son père n’est pas une mère de substitution et qu’il séduit sa mère, pour cela, il l’admire, mais sa jalousie met le feu aux poudres.
La fille rejette sa mère parce qu’elle est castrée, comme elle, elle voulait un pénis ! Elle comprend, intuitivement, que c’est impossible et voudra obtenir comme compensation un enfant de son père. Sa mère est une rivale, elle est agressive envers elle mais elle tentera de l’imiter pour lui prendre son mari.
L’Oedipe est donc l’expression de désirs « inconvenants » non refoulés par l’enfant. Les adultes devront repousser ces désirs incestueux dans ce qui s’appellera le Surmoi qui est l’héritier direct de l’Œdipe.
Ainsi donc, passé ce stade, l’enfant ne devra plus voir le parent du sexe opposé comme l’objet d’une pulsion sexuelle. L’enfant va y renoncer progressivement. Le garçon y renoncera par l’angoisse de la castration dont il imagine que son père le menace pour l’empêcher de posséder sexuellement sa mère (selon la « loi du père »). La fille y renoncera par l’angoisse de perdre sa mère qui