L'obsolescence
Pour se prémunir contre ce phénomène, les entreprises doivent exercer une action de veille technologique ou de veille sociétale pour prévoir, avec autant d'avance que possible, les changements risquant de remettre en question la valeur de leur savoir-faire.
Une entreprise peut décider néanmoins de fabriquer des produits à « vieillissement programmé », ou bien encore non réparables parce que lors de leur sortie celui qui les remplacera est déjà à l'étude, ou bien parce qu'on estime que la réparation coûterait plus cher qu'un remplacement. Cela est vrai entre autres de biens de consommation courante (d’équipement des ménages notamment) comme les appareils électroménagers, les automobiles ou l’électronique grand public (postes de télévision et de radio, hi-fi, téléphones mobiles, ordinateurs...). Ces produits ne sont parfois pas conçus pour durer beaucoup plus que le temps d'arrivée sur le marché de leur remplaçant. Des fabricants modifient parfois aussi les normes d’assemblage des pièces constituant ces appareils dans un délai inférieur à la durée nominale de fonctionnement des organes vitaux, toujours dans la même optique de renouvellement forcé du parc. En France le Code de la Consommation Art. L. 111-1 prévoit seulement que le consommateur doit être informé de la durée de disponibilité des pièces de rechange.
Parfois même le changement de parties à durée de vie faible est impossible ou incommode : pile soudée à une carte-mère, batterie non remplaçable par l'utilisateur parce que le constructeur estime que le