L'optimisme dans Candide
Tout d’abord, Leibniz, est un philosophe des Lumières allemand, surtout connu en France de manière négative, grâce à Voltaire, comme représentant de la philosophie optimiste. Dans le domaine de la connaissance, dans le champ de l’esprit et de la nature, Leibniz a entrouvert des horizons nouveaux. Selon sa pensée, le monde crée par Dieu ne peut qu’être parfait ; le mal n'est donc qu'apparent, et si nous pensons que le monde souffre, c'est que nous ne sommes pas capables de percevoir la finalité nécessairement bonne qui justifie cette souffrance. Ainsi, selon l’optimisme leibnizien, le mal, la douleur, l’inquiétude, seront les conditions du bien, mais aussi des raccourcis vers une plus grande perfection.
De plus, le 1er novembre 1755, alors qu’un tremblement de terre, suivi d'un raz-de-marée et d'un incendie, ravagea Lisbonne, Voltaire, saisi par un sentiment de détresse, y vit néanmoins l'occasion de contredire les thèses optimistes. Ce courant, principalement représenté par Leibniz affirme que le monde créé par Dieu est organisé par la Providence de manière à ce qu'un Mal nécessaire, soit compensé par un Bien. Suite à cet évènement, il décide donc d’écrire un poème en 1756 nommé Poème sur le désastre de Lisbonne rendant à la fois hommages aux victimes de l’accident, mais aussi en dénonçant cette sois disant théorie de l’optimisme.
Rousseau, ne resta pas indifférent est répondit alors par La lettre sur la Providence, où il oppose, pessimisme voltairien, et foi optimiste en la Providence. Si le mal existe dans le monde, c'est l'homme et non