L.a germinal
Dans le début de Germinal de Zola, celui de la Condition humaine de Malraux et celui du Chien Jaune de Simenon, le récit est à la 3ème personne. (Relevez des marques de 3ème personne). Le narrateur est alors en dehors de l’histoire.
Le choix de Camus dans l’Etranger est différent. La 1ère phrase célèbre du roman : « Aujourd’hui, maman est morte. » introduit un récit à la 1ère personne. Le « je » est très largement utilisé. Il implique la présence d’un narrateur-personnage dont nous apprendrons plus loin le nom : Meursault.
Le point de vue dans un roman à la 1ère personne est interne. Cependant, le ton utilisé par le personnage principal est tellement neutre qu’il déroute le lecteur. En effet, l’annonce de la mort de la mère n’est pas accompagnée de notations de sentiments. Toutefois, l’histoire étant racontée par Meursault, le lecteur est immergé dans sa conscience dont le fonctionnement le laisse perplexe.
Dans la Condition humaine, le point de vue est également interne. La scène racontée passe par le regard et la conscience de Tchen. Le narrateur nous indique ce qu’il voit ( ex à donner) , ce qu’il touche ( ex à donner) et ce qu’il entend.
Il nous livre également ses pensées grâce au discours indirect et indirect libre. Ex à donner. Il s’agit d’un monologue intérieur. Ces procédés facilitent l’identification du lecteur au personnage.
Dans Germinal, les points de vue sont multiples. Dans la 1ère phrase, le point de vue est externe car on découvre un personnage dont on ignore le nom, marcher dans la campagne. C’est le même point de vue dans le 2§ lorsque le narrateur décrit les vêtements du personnage. Toutefois, le point de vue omniscient intervient