L’histoire se déroule dans une cité H.L.M. parmi tant d’autres « C’est une véritable cité en elle-même, avec des dizaines d’immeubles, grandes falaises de béton gris debout sur les esplanades de goudron, dans tout le paysage de collines de pierres, de routes, de ponts » (p.89). Cette cité est un véritable lieu désolé, abandonné, sans chaleur où vivent des gens anonymes. En ce lundi de Pâques, nous suivons Christine, une ado de 16 ans désœuvrée, qui n’aime ni sa vie, ni sa famille, ni sa situation. Cette dernière a décidé en fin d’après-midi de se rendre au Milk Bar, où elle retrouve une amie Cathie. La nuit tombe et Cathie rentre chez elle. Christine ne veut pas retourner chez elle et donc traîne dans les rues. Soudain, elle se retrouve encerclée par une bande de motards casqués qui l’oblige à s’arrêter mais elle arrive à fuir jusqu’à chez elle. Une fois dans l’immeuble, après avoir actionné l’interrupteur, elle se retrouve nez-à-nez avec ses tourmenteurs toujours casqués. Ils l’amènent dans une cave et la violent tour à tour avant de la laisser sur ces mots « si tu parles, on te tue » (p.105). Avant de rentrer chez elle, Christine efface les marques sur son visage et étale son rimmel et son fard. Par cet acte, elle montre qu’elle ne parlera à personne de ce qui lui est arrivée ce soir-là.La nouvelle commence par « Toute ressemblance avec des événements ayant existé est impossible ». Il annonce ainsi le contraire, mettant le lecteur en droit d’attendre une nouvelle se rapprochant de la réalité et donc de faits ayant déjà existé. Annah, une jeune fille, ne va plus à l’école depuis trois mois. Son père est mort et sa mère est à l’hôpital, mourante. Pour oublier, elle va tous les jours à Orlamonde, un vieux bâtiment situé en haut d’une falaise, face à la mer. Son ami Pierre connaît sa cachette et a promis de ne jamais la révéler. Là-haut, elle observe le ciel et la mer et rêve à une autre vie, où elle serait libre comme une mouette, et sa mère guérie. Elle cherche