L'école des femmes
De plus, L’œuvre de Molière dénonce l’enfermement moral qui subit la femme dans la société patriarcale du XVIIe siècle. Ce phénomène est très clair dans le point de vue d’Arnolphe : « Je prétends que la mienne, en clartés peu sublime, / Même ne sache pas ce que c’est qu’une rime;/ […]/ En un mot, qu’elle soit d’une ignorance extrême;/ Et c’est assez pour elle, à vous en bien de parler,/ De savoir prier Dieu, m’aimer , coudre et filer» ( P. 20 V. 95,96,100,101 et 102 ). Autrement dit, Arnolphe exprime son désir d’avoir une femme très peu éduquée comme épouse. La modalisation qui relève dans : « Je prétends que la mienne, en clartés peu sublime», « qu’elle soit d’une ignorance extrême», illustre la position de la femme dans une société patriarcale, où son développement moral est considérée non-nécessaire. En ajoutant, l’énumération « c’est assez pour elle, […], de savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer» montre ce que la femme a le droit d’apprendre et pratiquer dans le quotidien. Ceci démontre clairement l’incapacité de la femme d’acquérir les mêmes connaissances et développement moral que l’homme. En somme, l’auteur dénonce l’enferment physique et moral de la femme au sein d’une société machiste
Ensuite, la pièce de théâtre traite sur un phénomène très courant dans les unions de cette époque. C’est-à-dire, le cocuage qui est très présent dans les couples dû à l’absence d’amour lors de mariages forcés : «Chose étrange d’aimer, et que pour ces traîtresses/Les hommes soient sujets à de telles faiblesses !/Tout le monde connaît leur imperfection:/Ce n’est qu’extravagance et qu’indiscrétion ;/Leur esprit est méchant, et leur âme fragile ;/Il n’est rien de plus faible et de plus imbécile,/Rien de plus infidèle ; et, malgré tout cela,/Dans le monde on fait tout pour ces animaux-là» ( P. 118 V. 1572-1579). Dans l’extrait précèdent le mot « imperfection » est une connotation pour relever le fait que les femmes aient des amants pour trouver