L'écriture et la diffusion des écrits à Rome
Introduction
Dès la fin du VIIe siècle avant J-C, les romains ont adopté l’écriture des Grecs pour au fur et à mesure adapter cette écriture à la phonétique latine. Cet alphabet aussi appelé Capitalis monumentalis, va influencer toutes les écritures latines qui vont suivre.
Une autre théorie veut que les Romains aient empruntés l’alphabet aux Etrusques. La plus ancienne écriture latine que l’on connaît est le Lapis Niger, qui est une stèle du Vie siècle avant J-C dont il faut lire les lignes de droite à gauche. Les caractères sont tout de même proches de l’écriture grecque.
Les romains écrivaient à la manière des Grecs ; en lettre capitale sur la pierre ou le marbre et en minuscule pour les autres supports. Les capitales Romaines sont construites en forme géométrique surtout en carré, en cercle ou en triangle.
Dans les pays qu’ils ont conquis, les romains ont parsemés beaucoup de bâtiments et d’arcs de triomphe où ils y écrivaient des inscriptions qui exaltaient la puissance de l’armée romaine et les victoires des légions. L’écriture lapidaire, c’est-à-dire écriture sur pierre, était pour les romains un instrument de propagande permettant la mise en avant de la puissance de Rome.
Dans les premiers temps de l’Empire, l’écriture servait surtout à la création d’inscriptions sur les monuments ; ces dernières étaient gravées dans la pierre ou dans le marbre à l’aide d’un marteau ou d’un burin. L’alphabet romain ne comprenait alors que des majuscule et des lettres de forme plutôt carré.
Le commerce et l’administration utilisaient l’écriture tant pour garder des traces des transactions qui étaient faites que pour diffuser des informations. La demande d’informations était telle que les romains ont du changer leurs outils et leur manière d’écrire, dès lors ils commencèrent à utiliser des pointes de roseau sur des rouleaux de papyrus à la place du marteau et de la pierre.
L’écriture était vue comme un luxe